Retrouvez l’interview d’𝐀𝐥𝐢𝐚𝐮𝐦𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐫𝐨𝐳𝐢𝐞𝐫, notre préparateur physique.
Comment se passe la période pour un préparateur physique (trêve de Noël) ?
La trêve de Noël est la période la plus complexe à gérer. On doit à la fois veiller à ce que les “têtes” se reposent sans pour autant que les corps se déconditionnent. La reprise est une dernière phase de préparation. On multiplie les séances et on remet beaucoup d’intensité dans nos semaines. L’idée est de relancer les machines et de leurs permettre de finir la saison dans de bonnes conditions. Tout cela se planifie évidement d’autant qu’on est dans une période de froid et où les terrains sont difficiles. Donc on a notre lots de blessures ou de “pépins” quand on a plus de chance.
L’équipe vient de jouer un match amical, quel(s) était les enjeux de ce match ?
D’un point de vu athlétique le match amical avait 3 enjeux relativement proches.
Le premier était de donner du temps de jeu à ceux qui en avaient peu depuis le début de saison et la reprise hivernale notamment.
Le second était de garder le plus de monde possible sur des efforts type match dans une semaine qui était plus calme.
Le troisième était de pouvoir faire souffler ceux qui en avaient besoin après 4 semaines “chargées” sur le plan des sollicitations.
Quels sont les objectifs en terme de préparation physique et athlétique pour le reste de la saison ?
Sur le reste de la saison les enjeux sont simples. Garder une condition physique en adéquation avec nos principes de jeu pour permettre aux joueurs de s’exprimer et au coach de disposer de joueurs performants. En ce sens des rappels athlétiques sont effectués très régulièrement.
Et ensuite le but sera d’avoir le moins de blessures possible afin d’avoir toutes nos armes à disposition pour remplir nos objectifs. On met en place des protocoles et des prises en charge individuelles mais on ne maîtrise pas tout. D’autant plus quand on a beaucoup de traumatologie comme c’est notre cas malheureusement.
